G'day oz

goffi 29/11/2009, 13:46 extrait de vie oz

Bon sur ce coup on va faire un petit saut dans le temps, je suis un peu over à la bourre sur mon blog, et pas mal de monde me demande comment ça se passe en oz, aussi je vais passer directement à Sydney et j'espère revenir à Longo Maï et le reste de mon road trip à moto dans un futur post.

Je ne pouvais évidemment pas partir sans un minimum de stress... Après avoir logiquement oublié mes 2 pots de tapenade et de tapenade-spéciale-par-un-chef-machin-bidule-truc que je destinais à ma canapé-surfeuse sur le comptoir du magasin parisien (pour autour de 12 € quand même), je me levais doucement avec une légère avance pour partir tranquillement pour l'aéroport.

Un premier au revoir un peu précipité à ma frangine (mais bon y'en aura un deuxième dans l'histoire, l'intéressée comprendra pourquoi), une douche, un check-up, tout semble ok.

Je pars tranquillou donc, ligne 6, ligne 14. Et là, l'annonce qui fait plaisir quand on a un avion pour l'autre bout du monde: « très fortes perturbations sur le RER B ». Mouhahahahahahan les petits feinteurs, on me la fait pas à moi ! Je vais voir sur le quai... Ah... quand même... y'a du monde... ça a l'air vachement réel leur blague là... euh monsieur il avance vraiment pas votre bousin là ? C'est pas que je suis pressé, mais pas loin...

Bon, on va suivre le conseil, RER A, descente à Nation, recherche du bus 300jesaispluscombien, le tout en courant et avec 20 bons kg sur le dos. Évidemment je prends pas la bonne sortie, je fais le tour de Nation (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est genre un énorme rond point), toujours au pas de course, et je fini par trouver l'arrêt. Oui, mais le bus n'arrive pas avant 15 min, et il met une bonne heure pour atteindre Charles-De-Gaule.

Et voilà comment on s'allège d'encore 40 € dans un taxi, je serais probablement arrivé dans les temps (très très juste) avec le bus, mais le risque était trop important.

Bon par contre, pas vraiment le temps de me changer, ça va être sympa l'odeur de sueur après avoir couru avec les 20 kg sur le dos...

Je peux enfin me poser, ce coup-ci plus grand chose (du moins dépendant de ma volonté) ne peut m'empêcher d'atteindre le pays-continent.

Même si 20 heures de vol ça peut paraître long (surtout pour des zoreils), j'aime assez ce genre de voyage: avec les divertissements ça passe désormais assez vite (finalement on matte 3/4 films, on bouffe, on dort, et voilà), et c'est vraiment un moment où on n'a strictement rien à penser: les préparatifs sont derrière, les choses à gérer à l'arrivée sont plus tard, on n'a qu'à se vider l'esprit, discuter avec les voisins, imaginer ce qu'on va faire, c'est vraiment la transition entre 2 vies.

Et puis j'ai pris le fameux A380 (entre Paris et Singapour), et en plus j'ai eu le droit aux portes de secours (pour ceux qui ne prennent pas l'avion, ça veut dire tout la place qu'on veut pour les jambes, et sur plus d'une dizaine d'heures de vol, c'est vraiment appréciable). L'avion est évidemment assez massif (plus gros avion civil de tous les temps, et 3ème plus gros de l'histoire), très bien équipé (écrans haute définition, sièges confortables), et Singapour-airline propose des centaines de films -nbien que beaucoup ne soient pas doublés/sous-titrés en français -, pas mal de musiques et de "radios", des jeux - certains même multijoueurs -, des émissions TV etc. À noter quand même quelques bugs, et je n'ai pas pu voir certaines émissions TV.

Singapour-Airline a une excellente réputation, et faut reconnaître qu'ils font bonne impression (mais le service est finalement assez comparable à ce que j'ai pu connaître avec Air France et KLM, l'originalité des uniformes en plus).

L'arrivée à Singapour dans les temps me laisse 2 heures pour découvrir l'aéroport qui a la réputation d'être un des mieux équipés au monde. À noter que j'ai changé mon plan initial qui était de rester 2 jours dans la ville/pays/île, la politique dictatorial qui y sévit (interdiction de mâcher des chewing-gums, châtiments corporels, peine de mort automatique à partir d'une certaine quantité de drogue, peines pour comportements équivoque vis à vis des femmes, délation, censure, grèves interdites, et j'en passe) m'ont découragé d'y séjourner.

L'aéroport est cependant à la hauteur de sa réputation: bon outre les nombreux magasins dont je n'ai pas grand chose à faire, des chargeurs gratuits pour les téléphones sont à disposition, internet est gratuit (wifi, ou par tranches de 15 min sur des ordinateurs publics), il y un jardins aux papillons, des machines pour masser les pieds (toujours gratuitement), des télés, des aquariums (le "ne pas nager, ne pas pêcher" m'ont beaucoup fait rire, j'imagine le gars en transit qui se fout en maillot, pique une tête avant de sortir sa canne à pêche en plein milieu de l'aéroport), etc. Les 2 heures sont passées rapidement et m'ont permis de me dégourdir les jambes.

Encore un navion (plus petit ce coup ci), un film, un dodo, et on arrive (enfin on passe un bon paquet d'heures à survoler l'Australie avant d'arriver à Sydney, c'est assez impressionnant).

On n'est pas tout à fait au bout de nos peines: il y a encore les formalités douanières (vérification de passeport, chien qui passe parmi les bagages, déclarations diverses, et pas mal d'attente). Un petit livret fourni gratuitement permet de patienter un peu plus facilement, et on a la bonne surprise de découvrir quelques réductions à la fin, notamment sur les musées et sur l'Imax (oui, parce qu'il y a le plus grand écran de cinéma du monde à Sydney môssieur).

Encore un taxi (toujours 40, mais dollars ce coup-ci), et me voilà en plein Kings Cross, un des quartiers principaux de la nuit à Sydney. Je trouve rapidement l'immeuble, mais passe un bon moment à pester parce qu'il n'y a pas le nom de la personne chez qui je dors sur la sonnette... Avant de comprendre que le 12/ dans l'adresse correspond en fait au numéro où appuyer, il n'est en effet pas d'usage de mettre son nom sur les sonneries ici.

On m'ouvre la porte, je monte 3 étages et je peux enfin poser mon sac. Je suis hébergé par un couple Russo/Australien et leur colocataire, tous très accueillants et chaleureux, avec qui je sympathise immédiatement. Après avoir discuté un peu ils m'emmènent faire un tour à pieds.

Sydney n'est pas du tout faite comme les villes française, ici c'est plutôt le modèle états-unien (enfin d'après ce que j'en ai appris à l'école, n'ayant encore jamais mis les pieds chez l'oncle sam): le centre est le "business district" (quartier des affaires, avec les banques, les magasins, etc), et les résidences sont plutôt en banlieue. C'est assez impressionnant, le passage, d'un coup, de maisons assez classiques à un amas d'immenses gratte-ciels, dont la fameuse "Sydney Tower".

On marche un peu le long d'un port de plaisance, et je peux apercevoir au loin le bâtiment le plus célèbre d'Australie, l'opéra de Sydney (et il a vraiment de la gueule).

Retour sur nos pas, et encore un petit coup de dodo, pour commencer à se caler sur le nouveau fuseau horaire.

Le lendemain je fais un tour en ville avant d'entamer les formalités administratives, et me rend dans le "Royal Botanic Garden" (jardin botanique royal). Là c'est le premier choc: je vois plusieurs espèces d'oiseaux que je n'avais tout simplement jamais vu avant, qui se baladent tranquillement parmi les gens. Deux m'ont particulièrement marqué: l' « oiseaux punk » avec une crête iroquoise jaune (on m'a dit plusieurs fois le nom depuis, mais j'arrive pas encore à retenir), et un autre avec un bec relativement long, qui laisserait un renard à jeun retourner au logis. La faune est exceptionnelle dès la grande ville (je n'imagine même pas ce que ça sera dans l'outback), et les cris sont un poème à eux seuls. Quelques panneaux invitent à marcher sur l'herbe et sentir les fleurs, c'est très agréable (dommage que quelques autres panneaux "des caméras ont été installées pour votre sécurité" viennent gâcher le paysage).

Après l'ouverture du compte en banque je fais une petite marche dans la ville. Le centre n'a rien de bien exceptionnel, ça ressemble pas mal à ce qu'on a en Europe. Mes cheveux nécessitant une importante réduction, je profite de l'invitation "men haircut $12" (coupe de cheveux pour homme à 12 $, soit 7,30 € environ).

Je rentre, cherchant où m'annoncer et demander s'ils ont de la place. Me voyant tourner, un des coiffeurs me dit de m'assoir.

Les sièges sont placés tout en longueur, comme une sorte de fille d'attente. Au bout de quelques minutes, j'entends "next one" (suivant). Je vais au bout. Une femme d'une quarantaine d'années, assez forte, à l'air patibulaire (mais presque comme dirait l'autre) m'invite à prendre place. Elle me met le tablier, du PQ autour du cou (si si) et me demande ce que je veux.

Alors là je pense qu'un simple rafraichissement ça doit pas se dire « refreshment », parce que vu le regarde dédaigneux qu'elle ma lancé quand j'ai dit ça (*).

À ce moment, je m'attendais à un shampoing, du style massage de la tête qu'on a chez nouzaut'.

Mais au lieu de cela, c'est le scénario d'horreur qui débute: elle me sort le spray produit à vitre, m'en met 4 jets sur la tête, et d'un coup je vois ce rictus se dessiner sur sa bouche, elle prend un rasoir dans une main, des ciseaux dans l'autre, et avant même que j'ai le temps de réagir je vois une tempête de cheveux déferler autour de moi.

Je pense qu'il y avait de quoi faire une peluche taille réelle d'un Léonberg (oui oui, je pense à un en particulier). Les peut-être 1 min 17 que ça a duré ont été parmi les plus longues que j'ai eu; je me voyais déjà chauve. Avant que mes mains aient le temps de se décrisper, elle me passe le pinceau et me met du talc partout.

Ça restera sans doute la coupe de cheveux la plus rapide de ma jeune vie, et je me suis probablement rendu chez le coiffeur le plus touristique de l'hémisphère Sud, mais quoi qu'il en soit le résultat est tout à fait correct (bon en même temps pour mes cheveux c'est pas hyper compliqué), et je sors encore sans sac sur la tête.

Le week-end arrivant, mon hôte russo-australienne, m'invite sur un coup de tête à aller dans sa famille, à 3 heures en voiture de Sydney (mais je ne sais pas du tout dans quelle direction, ni le nom de l'endroit, il faudra que je lui demande). J'accepte bien évidemment, appréciant d'une part les plans de dernière minute, et d'autre part la découverte de nouvelles choses.

Le week-end sera tout bonnement excellent: ses parents sont très accueillants, la maison est agréable, et je prendrai mon premier bain. Le réveil en face de la mangrove, le soleil, le petit coup de diabolo me rappellent furieusement certains campings sur le caillou, et ce n'est pas pour me déplaire.

L'après-midi, on part pour une petite marche dans le bush (bushwalk). Et moi qui m'attendais à faire mon premier bushwalk en armure, avec 4 épées, 2 lance-flammes, un gps et une dizaine de fusées de détresse, je me rends rapidement compte que l'idée qu'on se fait en Europe de la dangerosité des lieux est un tantinet exagérée: pas de serpent à chaque pas, pas d'araignée de 6 mètres de haut qui vous saute au visage, pas de dingo qui vous renifle les fesses. On finira même par se retrouver à pieds nus au bord de la mangrove, essayant de faire du stop avec les (enfin le) bateaux qui passent. À noter que sur ce coup l'escargot flottant qui est passé n'était pas très cool, malgré nos cris et signes, c'était un peu genre "je vois rien, j'entends rien".

C'est pendant cette marche que j'ai pu voir mon premier kangourou sauvage !!!!

Bon d'accord, il finissait de traverser la route quand je l'ai vu... Disons que c'est pendant cette marche que j'ai pu voir mon premier cul de kangourou sauvage !!!!!! Et ça, il faut le dire, c'est quand même la classe ! Bon le second je le verrai sous la forme d'une crêpe sur l'autoroute, c'est déjà beaucoup moins conte de fée, mais le dites pas aux enfants.

Cet excellent week-end fini, retour à Sydney pour la partie galère de recherche de colocation. Et quand je dis galère, je veux vraiment dire galère, il y a un marché hallucinant autour des colocations là bas, surtout en cette période où tout le monde veut venir pour les festivals et les feux d'artifices du nouvel an.

Déjà, c'est très cher (ici ça se compte à la semaine, et je n'ai rien vu de potable à moins de 150 $/semaine - soit env. 370 ~ 400 €/mois -, avec 600 $ de caution). Ensuite, la plupart des colocations sont en fait des "room share", c'est à dire des chambres partagées. J'ai vu des appartements minuscules avec 4 ou 6 personnes par chambre. En plein centre, c'est des rideaux pour faire une chambre de fortune au milieu d'un studio, ou des balcons fermés avec des portes coulissantes et quelques cartons. J'ai vu un mec qui proposait un studio ridiculement petit à partager pour 2 personnes pour 150 $/semaine, je n'aurais bien entendu pas accepté ça, mais je demande, histoire de, « pas de soucis si j'amène un pote de temps en temps boire une bière ? », et lui de me répondre « non, pas de pote, pas de bière ».

Certaines annonces sont proprement incroyables, à la limite du racisme: la plupart sont "female only" (filles uniquement), de nombreuses précisent "asian only", parfois "asian male only" (garçon de type asiatique uniquement). J'ai aussi vu des "gay friendly" (encore que là ça peut se comprendre, j'imagine qu'une colocation entre un couple homosexuel et quelqu'un intolérant peut rapidement tourner au cauchemar), et une qui m'a fait beaucoup rire, j'ose espérer que c'était de l'humour, "31 y old male only" (homme de 31 ans uniquement).

J'ai aussi eu le coup d'un gars qui propose une chambre indépendante, à 160 $/semaine, bien placé, ça semble assez honnête. Il me dit n'être dispo qu'à 20h30. Je lui envoie plusieurs sms (depuis mon numéro français, donc bien chers) pour lui dire que je viens visiter. J'arrive pile à l'heure, j'envoie un sms pour dire que je suis là. Je vois un mec sortir, en rangeant son téléphone, style bourgeois d'environ 25/30 ans, un casque à la main, il me regarde à peine en passant, je pense que c'est un des locataires. Au bout de 5 min, une fille arrive et me demande si j'attends pour un appart. Elle me dit que le gars qui vient de passer est le mec qui loue l'appart, que l'appart est parti depuis 5 min, et qu'il fait toujours le coup de ne pas prévenir les autres qui attendent. D'autre part, il semble traiter les locataires avec mépris, et pour ce que j'ai vu des pièces, elles sont dans un état de délabrement impressionnant. Toujours d'après elle, environ 300 personnes louent des chambres ici (la plupart du temps partagées), un business bien lucratif. En partant je croise un italien, qui attendait lui aussi pour l'appartement. J'enverrai un sms en réponse, même en sachant que c'est dans le vent.

Il y a une chambre que j'ai failli prendre, 150 $/semaine, chambre indépendante, un peu excentrée, mais facilement accessible en bus (les transports en commun sont toutefois très chers et particulièrement mal foutus, sans compter qu'ils sont partagés entre je ne sais combien de compagnies privées, du coup un pass qui marche pour un type de train ne marchera pas pour un autre). La fille s'en va en vacances et la loue en attendant, la maison est à partager avec un musicien que je n'ai pas vu. Première "surprise", contrairement à ce qui est annoncé dans l'annonce, internet n'est pas compris dans les 150 $, mais à payer en plus, soit, d'après elle, 30 $/mois. La deuxième est autrement plus gênante, au moment où j'accepte, par téléphone, elle me dit « au fait, il n'y a aucun meuble dans la chambre » (je l'ai bien entendu visitée avec bureau, lit avec sommier et tout et tout). Bref, j'accepte sur le coup, à 21H, avant de me rétracter et de lui dire le lendemain à 9h qu'il me faut un jour de plus pour me décider. Elle me rappelle « tu me mets dans une situation difficile, je pars dans 2 jours, j'ai du annuler plein de monde, blah blah blah ». Bref, je ne regrette pas d'avoir pris cette journée en plus, je n'aurai aucune réponse à mes sms suivants.

Viennent enfin les 2 meilleures colocations que j'ai vu.

La première, très bien placée, est à 160 $/semaine, une chambre partagée, mais une grande, et les occupants semblent agréables. Le salon n'est pas énorme, pas trop de place pour utiliser l'ordi. Cependant il y a une assez grande piscine (la plage étant éloignée du centre), et surtout le toit de l'immeuble est très grand, offre une vue superbe sur les alentours, et dispose d'un barbecue à gaz - ce dont les australiens sont très friands -, de quoi faire des soirées sympas. Je réserve la chambre pour quelques heures, le temps de voir la dernière coloc.

J'ai rendez-vous à 20:30 (en plein dans le noir), à Lilyfield pour ceux qui connaissent. C'est un peu éloigné, 15 min en tram et 20 en bus, ça veut dire qu'il faut compter l'attente des transports et surtout leur prix (un bon 20/25 $/semaine). Mais la chambre est la moins chère que j'ai vu (140 $/semaine, caution de 200$).

Je cherche un peu (pas évident de lire le plan dans la noir), et me retrouve dans un quartier résidentiel très sympa, calme (au passage d'un avion de temps en temps près), au milieu des arbres. Numéro 8, Numéro 16, hum c'est entre les deux, ah y'a un passage ça semble être là.

Je vois 2 filles souriantes qui discutent « tu viens pour l'appart ? ». Elles me présentent le garçon que j'ai contacté, un français très accueillant. Il me fait visiter, et là c'est le coup de foudre: une grande maison, vieille, avec beaucoup de charme, un balcon au premier, un grand balcon au deuxième étage, et un accès au toit que je découvrirai plus tard avec une vue superbe sur Sydney. J'ai ma propre chambre avec matelas double, le plafond et les murs sont moisis, la porte est cassées (hum, "défoncée" serait pus juste :) ), mais ici ça donne un charme fou. Le salon est grand et on ne se marche pas du tout dessus, et surtout on me dit tout avec honnêteté, y'a pas grand monde sur le coup (curieusement), le mur est moisi mais c'est vivable, pas de soucis pour amener du monde, faut juste respecter le bruit pour les autres surtout que certains passent des exams - ce qui est on ne peut plus normal -. C'est la première colocation où je me suis vraiment senti chez moi, j'ai donc accepté sans l'ombre d'une hésitation.

Me voilà donc en coloc Avec 5 autres personnes: 3 japonnais (2 filles un garçon), un français et un espagnol qui va partir dans 2 semaines, je reste ici jusqu'au 20 janvier, je vais pouvoir commencer à me poser vraiment...

(*) pour la petite histoire, refreshment c'est bien rafraîchissement, mais pour une boisson, elle a du croire que je lui demandais une bière :D

un aperçu de la maison où je colocationne:


Souliane 30/11/2009, 11:16

Super content que t'aies trouvé une colloc qui te plait :) Ca a l'air bien agréable et tes descriptions donnent envie d'y aller (pas dans ta colloc mais à Sydney, ou en Australie...... quoique dans ta colloc aussi en fait). Profites bien ! Manges beaucoup de sushis, c'est bon pour la santé.

Cyril D 04/12/2009, 17:19

Ouai une mise a jour ! on l'aura attendu longtemps.

Goffi 06/12/2009, 02:51

Soul> oui carrément sympa la coloc, j'ai eu de la chance sur ce coup.
Cyril> oh ça fait plaisir de voir que tu passes sur le site :). Comment ça se passe sur Mars ?


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Mag 13/12/2009, 12:46

super que tu ais pu trouver une colocation, mais ça veut dire que dès janvier, il va falloir que tu trouves autre chose....En tout cas, chapeau, j'aurai pas pu faire tout ça toute seule ! Bisous. Mag

Goffi 13/12/2009, 13:00

Hey Mag, content de te voir passer par ici :)
Oui oui, faudra que je trouve autre chose en janvier, je m'en inquiéterai dans quelques semaines, peut être que je vais tout simplement camper, enfin on verra.


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Aer 19/12/2009, 22:30

Des japonaises !

C'est cool que tu ai trouvé, bonne chance pour la suite Jéjé.


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Une histoire de lapin et de champignons

goffi 17/05/2009, 18:47 humeur extrait de vie

Nous y voilà !

les échelons sont devant, encore quelques minutes accroupi, le temps que tout le monde passe, quelques regards sur les côtés et je vais pouvoir entrer.
Des mois que j'attendais ça, un retour aux sources salvateur, un monde à nous, loin de toute notion de classe, d'âge, d'autorité, un monde rempli de poésie, d'aventures et d'histoires. Ici on explore, on marche, on boit, on chante, on rencontre, ici on médite ou on raconte nos vies, on suit nos émotions, et, surtout, on partage. Nous ne sommes pas les premiers, nous ne serons probablement pas les derniers, mais nous ressentons tous autant cette formidable fascination, cette excitation sublime qui mélange inconnu et interdit, cet immense fantasme.
Ça y est, c'est à moi. Je reste accroupi et fonce droit devant, je descends quelques échelons et peux désormais allumer ma frontale. Enfin j'y suis ! Et mes amis aussi, depuis le temps qu'on parle de descendre ensemble.

Tout le monde est en bas, on peu désormais parler, s'organiser un peu. Un coup d'œil sur la carte et nous avançons. Les murs sont là, témoins des siècles passés, je les regarde avec amusement. Ils ont vu les contrebandes, les montreurs de Diable, l'infâme répression des communards ou encore les réseaux de Résistance d'un Paris occupé. Peut être que les générations futures regarderont ces mêmes murs en nous imaginant les parcourant, acteurs d'une époque.
Nous arrivons rapidement à Banga, passage culte qui nous coupe définitivement de la surface. Les pieds dans l'eau, nous marchons dans un décors presque irréel, en cherchant les rebords au sol, et s'appuyant sur les parois. Tout le monde est là ? C'est bon on repart.
Aujourd'hui nous ne passerons pas par le Château, nous irons plus loin.

Parcourir ce dédale stimule l'imagination, alimente les émotions. Les murs transpirent de talent: de nombreux artistes ont laissé des œuvres, des clins d'œils dans les endroits parfois les plus improbables. À chaque tournant, à chaque coin peut se trouver un objet, une peinture ou une sculpture laissée là par les précédents visiteurs. Que ce soit un passe-muraille qui s'affranchit des barrières, un bélier qui nous contemple fièrement ou des fresques longeant les couloirs. On est heureux de trouver les objets les plus insolites, abandonnés où on s'y attend le moins: ici un vieux vélo et là un vieil ordinateur bernent le temps, ailleurs des livres, des tracts, des morceaux de vie.

Nous nous posons dans une salle où la table nous permet de partager le pain, de boire et de rire. Les Velvet Underground, dont le nom se prête délicieusement au lieu, nous accompagnent, bientôt suivis de Pink Floyd. On parle de légendes du passé, de fêtes délirantes, certains groupes prestigieux auraient joué ici.

L'ambiance est bonne, mais l'envie d'explorer nous rattrape vite. Je me sens comme un enfant dans un immense terrain de jeu, excité et curieux. Je m'évade et pense aux autres salles, à la Plage qui fait justice à ce rêve général du siècle dernier, qui semble aujourd'hui bien loin, nous montrant qu'elle est bien là, sous les pavés; ou au Bout du Monde, où je me suis déjà posé avec un ami, éclairés par la lumière chancelante de dizaines de bougies, observés par les visages sculptés.
Nous rejoignons l'incontournable tombe de Philibert qui, légende ou réalité, observe avec enthousiasme les visiteurs venus lui rendre hommage. Les couloirs et les salles se succèdent, nous jouons dans l'une d'elles et rions beaucoup. Mais bientôt nous décidons de remonter, et nous préparons à quitter, à contrecœur, les lieux.

Nous marchons un peu, grimpons en s'appuyant sur les murs et passons une chatière. Quelques échelons nous séparent de la surface, dont on peut voir la lumière.
<< Il est quelle heure ? >>, première fois que je me pose la question depuis qu'on est descendus.
Nous attendons en file indienne, prêts à sortir vite, pendant que le premier ouvre la plaque. Je suis le troisième, il sera bientôt temps d'éteindre les lampes.

La plaque est ouverte, mes 2 premiers compagnons sortent, mais quelque chose ne va pas là haut.
je sors à mon tour, et comprends vite la situation. La plaque est située juste devant une boulangerie, et le boulanger en question semble mécontent des quelques traces de boue devant son commerce, il est 10h du matin. Mes compagnons retiennent la plaque, je vais vite les aider: le boulanger essaye de la refermer, et sa femme cherche à l'aider adossée à un mur, en poussant avec les jambes.
La situation est grave: si un de nos camarades reçoit la lourde plaque sur la tête, il peut être très sévèrement blessé; et si la plaque est fermée, nous perdons nos amis en dessous. Heureusement tout le monde arrive à sortir très rapidement, et, malgré les menaces, nous prenons le temps de fermer la plaque, grâce aux réflexes du premier compagnon, pour des raisons évidentes de sécurité.

Nous partons immédiatement, loin d'imaginer que, probablement blessés au plus profond d'eux par les 2 traces de pas laissées sur le trottoir - à environ 5 mètres de leur lieu de travail -, la charmante petite famille, poussée par un fort louable élan patriotique, nous traquerait dans les rues en nous insultants, et nous suivrait dans le bus nous qualifiant de "délinquants".

C'est le moment de se séparer: les 2 premiers compagnons d'un côté - que je n'ai plus vu par la suite -, et nous partis nous cacher dans un immeuble de l'autre.
Une dizaine de minutes passent. une concierge vient nous voir:
- vous attendez quelqu'un ?
- non
- alors je vais vous demander de ne pas rester là parce que vous comprenez blah blah, et blah blah, et blah blah et encore blah tiens

Fort bien, nous partons et retrouvons notre amis le boulanger, qui, tel pacman, parcourt inlassablement les rues à la recherche des "délinquants".
Prenons l'autre direction ! Mauvais choix... Voici une, non deux, non trois voitures de police pour nous accueillir !
Et quand je dis accueillir, je veux dire un << mettez les mains bien en évidence >> quand un autre tripote ses menottes d'un air menaçant.

Notre tord ? Avoir un monde à nous loin du système, avoir notre part de liberté, ne pas suivre les règles absurdes qu'on veut nous imposer.

1 heure passe, nous sommes toujours au milieu de la rue, à l'arrêt de bus. Je regarde le boulanger, sur le trottoir d'en face, les bras croisés, impassible. Il finit par partir.
Un des policier discute un peu avec moi. Il connait les "catacleans", sait que nous y retournerons de toute façon, et je devine qu'il trouve également tout ça excessif. Mais au milieu d'une phrase, un autre arrive:
- C'est à cause de gens comme vous que la France va mal ! C'est comme les feux rouges, on ne regarde pas à droite à gauche et on passe, un feu rouge on s'arrête point ! Il y a des règles il faut les suivre, si vous n'aimez pas la France quittez là...
- je suis né ici

Sanctions distribuées, nous pouvons enfin partir.
Nous nous retrouvons un peu plus loin pour discuter de ce qui vient de se passer. je vais m'assoir sur une marche.
Quand je pense qu'on se sent parfois plus en liberté entre 4 murs qu'à la surface.

En face de moi, au feu, un jeune homme est sur une mobylette, une fille derrière lui. Il nous observe, en cuissardes, pleins de boue et de poussière, et rit. Je le regarde, il me regarde, on se fait un signe de tête. Je sais qu'il est des nôtres.



L'appel de la forêt

goffi 23/04/2009, 22:27 humeur extrait de vie

Ça y est.

Après un peu plus de 2 ans de vie active, je me suis décidé à démissionner.
Non que ça se passe spécialement mal dans ma boite, il y a des hauts et des bas, comme partout, mais dans l'ensemble je ne suis pas trop mal tombé.
Non que je ne m'adapte pas à la région: outre quelques petits soucis je me plais ici, il y a beaucoup de choses à faire, des tas de rencontres intéressantes, une véritable âme dans cette ville, d'excellents amis.
Non c'est autre chose...
Avant même de commencer je savais que ça allait être comme ça, mais j'ai voulu essayer, pour "voir ce que c'est", pour l'expérience.

J'aime l'informatique. J'aime l'informatique depuis que je l'ai découverte, enfant. Je l'aime non pas parce que ça clignote et ça fait du bruit, je l'aime non pas parce que ça me fait appartenir à un groupe quelconque; je l'aime parce qu'elle me permet de créer.
Grâce à l'informatique, je peux donner vie à des idées, et, désormais, les partager. Mais voilà, en travaillant dans ce domaine je perds cette faculté, je perds ma passion. Je ne suis plus là pour avoir des idées, mais mettre en pratique ce que me disent d'autres personnes, qui elles même ne font que répéter ce que leur impose le "Marché", cette ignoble supercherie qui s'oppose à tout tempérament artistique. Mais moi ce n'est pas ce que je veux.
Moi je veux communiquer, inventer, créer, partager, apprendre, comprendre... Quand je rentre chez moi, après une journée à comater devant un écran, répétant inlassablement les mêmes choses, je n'ai plus la force de me remettre devant un écran pour assouvir mes propres pulsions créatrices. Alors je comate à nouveau, je consomme, je regarde des sites, des vidéos, et je renonce à ma vie.
Fort heureusement, j'arrive encore, parfois, à me sortir de là: je communique, rencontre des gens, partage des idées, écoute de la musique, essaye désespérément de vibrer, d'éprouver des choses, de résister.

Alors j'ai décidé de tout arrêter, pour enfin commencer ma vie.
Partir à l'autre bout du monde, rencontrer des gens, partager, apprendre, comprendre, réfléchir. Peut être que demain je reviendrai à cette vie tracée et monotone, peut être que j'aurai changé d'avis, je ne sais pas.
Mais c'est justement ça qui me plait: ne pas savoir, essayer, rêver. Je rêve trop, je rêve trop pour cette vie, je veux essayer, tenter le destin, l'inviter.
Moi aussi j'ai le droit de changer mon monde, de changer le Monde.

souliane 21/07/2009, 15:29

J'organise une diffusion de Into The Wild chez moi le 18 aout, pour l'anniversaire de la mort d'Alex Supertramp, tu viens ?

Elle est pas belle la vie ?

goffi 28/12/2008, 22:56 humeur extrait de vie

Duvel

caro 25/01/2009, 16:38

Humm une bonne bière! Je m'y suis mise aussi ;)
Vivement que l'on puisse en partager une.
Bisous
Caro

souliane 20/07/2009, 16:25

Tu trouves pas que y'a quand meme un peu trop de mousse la ?!

Goffi 21/07/2009, 13:36

Ben non, une Duvel ça doit mousser, le verre est fait pour.

Tout un symbole

goffi 17/11/2008, 00:31 humeur extrait de vie ici et maintenant

Tiens, c'est marrant comme ce n'est pas évident de donner son avis sur un... sur un blog. Ça me parait parfois prétentieux de donner son avis sur l'actualité. Je sais pas, j'ai toujours tellement vu ça réservé aux journalistes, à la télé, aux politiques, aux parents, aux profs, bref, aux adultes, que des fois je me dis "t'es qui toi pour fourrer ton truc mal écrit sur le net, la gueule enfarinée ?". On lit tellement tout et son contraire ici, que bon, ça ne fera pas trop avancer le morpion (oui le morpion, pourquoi ce serait toujours un schmilblick qu'on voudrait faire avancer ?).
Et pis des fois, y'a des actualités qui vous tombent comme ça sur le coin de la gueule -onomatopée d... ah non celle là je l'ai déjà faite-, et qui vous donnent comme une envie de réagir, de donner votre avis; pis merde, même si c'est que quelques lignes perdues dans un flots d'inepties et d'egos, au moins ça me donne une bonne raison de me boire une excellent bière (Gouden Carolus... euh on peut citer au moins ? C'est pas interdit hein ? L'abus d'alcool est dangereux blah blah... C'est bon, je vais pas aller en prison ?) avec un peu d'encens et du Black Lips en fond.

Je ne sais pas si vous avez remarqué -c'est passé relativement inaperçu-, mais il y a eu des élections chez les autres là. Enfin, "élections", on se comprend, un grand show, beaucoup de pub, des émissions, des grands électeurs (des mecs beaucoups plus sages et dignes de confiance que le petit peuple), des sondages, beaucoup de sondages, un peu de sous à droite à gauche (enfin surtout à droite), et un joli feuilleton qui a fait vibrer le coeur des ménagères... Ah c'est beau, vraiment beau... Bon un peu chiant à force, mais tellement beau... Ben cette élection là, elle va changer la face du monde; si, si, puisqu'on vous le dit. Hop, on remet 1 pièce et c'est reparti pour un tour. Non, mais attendez, rien à voir là, c'est un métis, ça n'a rien à voir, mais vraiment, c'est tout un symbole !

Tout un symbole, oui. On ne peut pas cracher dessus, un métis à la pseudo-tête de ce pays là, c'est quand même fort, c'est quand même grand. Mais un symbole pour la peine de mort, un symbole qui veut limiter les avortements, un symbole contre le mariage homosexuel, un symbole pour la prolifération des armes, tout un symbole ! Ah oui, ils ont évité Bush 3, ils ont eu Clinton 2, tout ce qu'il faut pour redorer une image, et remettre sur pied à l'identique un système qui a fait, et refait particulièrement aujourd'hui, plus que ses preuves. God bless America !

La rue Kétanou maintenant... Heureusement qu'ils sont là eux... Et les autres... Merci

Et pis il y a 2 jours là, 2 morceaux, qui ont fait, eux aussi, beaucoup parler d'eux, comme on pouvait s'y attendre. Un symbole encore. Quel symbole ? Sûrement pas celui que veulent vous faire vomir ces gens qui ont découvert un groupe, non même pas, qui ont découvert un prétexte pour cracher leur fiel sur une image incrustée dans leur écran de télé. Sûrement pas celui d'un fait divers, triste, mais qui reste un fait divers. Non le symbole d'un groupe qui a eu une influence considérable, qui a accompagné une génération, ma génération, qui a fait le pont avec celle d'avant, celle "des grands frères", qui a fait vibrer, réfléchir, rêver, encore et toujours rêver.
Il faut bien comprendre ce que Noir Désir a pu représenter pour nous; une poésie inspirée et inspiratrice, musicalement, dans les paroles, une rage, une belle rage, et la sensation qu'on pouvait, qu'en se battant on pouvait... Et puis ils ont disparu, brutalement.
A bien y réfléchir, j'ai comme le sentiement que les derniers espoirs sont partis à ce moment, artistiquement, politiquement, sentimentalement.

Merci, merci à la Rue Ket', aux Ogres, aux Têtes Raides, aux artistes Libres et à tant d'autres d'avoir été là. Et merci, j'ai eu du plaisir à écouter ces morceaux, et à faire enfin le pont avec cette période déjà si loin.

Je ne sais pas ce qui va venir maintenant, mais une chose est sûre: je continue de rêver, et de garder espoir...

Sinusoïdal

goffi 26/10/2008, 22:56 humeur extrait de vie

Marseille Marseille Marseille,

Ville fascinante où je vis depuis bientôt 2 ans. Fascinante parce qu'on y croise de tout, du pire et du meilleur, fascinante parce qu'elle suscite à peu près autant de passion que de haine, fascinante parce qu'elle ne laisse personne indifférente. J'aime Marseille... J'aimais Marseille... jusque là...
Prenez un gars, balancez le en week-end, en bon week end, et faite le rentrer des idées plein la tête. C'est bon, vous l'avez ? Ok on continue alors.
Maintenant ce gars, pour son week-end, il lui faut bien des sacs. Bon comme c'est un gars qui part un peu beaucoup à l'arrache (du genre qui fait son sac 30 min avant de prendre le train), on va dire qu'il prend un trèèèèèès gros sac de rando et qu'il y met à peu prêt tout ce qu'il trouve dedans. Bon ça fait son petit poids quand même, mais le petit sac là ? Arf pas le temps de répartir tout dans le gros sac, prenez le et mettez lui sur le ventre.
Oki ben ce gars là, après son week-end qu'il était bien, il rentre, donc, mais fortement chargé. Et après le train vient de le métro...
Bon maintenant prenez quelques autres gars, qui eux ne sont pas partis en week end, mais qui prennent le métro aussi (après tout, pourquoi pas ?).
Bon vous avez tout ? Ok, on continue...
Ce gars là, au bout d'un moment il en sort, du métro... Ben les autres là, qui prenaient le métro, eux aussi... Admettons...
Maintenant, le gars chargé_qui_rentre_de_week-end_fatigué_mais_des_idées_plein_la_tête_et_qui_est_pratiquement_arrivé_chez_lui faites le passer, rien que pour déconner comme ça, par un couloir étroit de sortie de métro, dans un virage, en gros là où personne peut voir se qui se passe, et pendant que vous y êtes, amenez les autres gars là.
Bon, qu'est-ce que ça donne tout ça ?

"Hep"
"Huuuumm ?"
"Donne moi tout c'que t'as"
"C'est ça oui"
[onomatopée représentant un coup de poing dans une tête, un truc du genre "CHPOOUM"]
[onomatopées représentant des pas qui suivent, des coups de pieds, des coups de poings]
(Ohhhhh, mais il est pas tout seul le monsieur qui me demande une offrande) [Rapide calcul: 1, 10 => 10 ça fait environ dix fois plus que 1... hum...]
(Boooonnnnn si t'insistes)
"C'est tout ce que t'as ? Et le portable, et le portefeuille, et le numéro de carte bleue ?"
(onomatopées... bon vous avez compris)
Hop a plus personne (et plus grand chose non plus d'ailleurs), c'est bon, il peut rentrer chez lui maintenant le gars... Bon pi un oeil au beurre noir, une joue enflée, des hématomes, toussa, ça fait viril hein...

J'aimais Marseille. Marseille est fascinante, on y croise de tout, du meilleur et du pire. J'aime Marseille... Oui, j'aime Marseille ! Mais il faut reconnaître qu'elle laisse un goût amer parfois...